À l’heure où chacun apprend à s’adapter à la « nouvelle normalité » – et à la définir –, les fonds durables ont de sérieux atouts à faire valoir.
Les entreprises qui accordent une réelle valeur aux relations avec leurs parties prenantes seront dans de bonnes dispositions pour sortir plus fortes de cette crise
Autrefois, en période de crise, les investisseurs se repliaient sur des valeurs refuge sûres et éprouvées, comme l’or ou les emprunts d’État à long terme. A contrario, l’investissement durable était considéré comme une mode ou comme un luxe pendant les phases d’incertitude. J’ai même entendu dire que les investisseurs avaient trop de préoccupations à l’heure actuelle pour songer à investir dans une optique de développement durable.
Cet état d’esprit appartient au passé. Les entreprises qui veillent sur leurs parties prenantes tout en surveillant les externalités tirent profit de leur engagement. Les fonds investis dans des sociétés dotées de solides politiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ont fait mieux que leurs indicateurs de référence non seulement cette année, mais aussi les précédentes1. Du point de vue de la gestion des risques, soutenir ces entreprises est ainsi logiquement la bonne décision à prendre.
Et ce n’est que le début. Nous assistons d’ores et déjà à un changement radical dans le comportement des entreprises : des centaines d’entre elles ont été contraintes de réévaluer publiquement leurs relations avec leurs clients, leurs employés, leurs fournisseurs et la communauté au sens large. Une étude récente2 montre que les entreprises qui se portaient bien au plus fort de la crise du coronavirus affichaient des scores supérieurs en matière de produits, de santé, de sécurité et de politique du personnel. Les entreprises qui accordent une réelle valeur aux relations avec leurs parties prenantes seront donc dans de bonnes dispositions pour sortir plus fortes de cette crise.
Il incombe à présent à nos gouvernements et à chacun d’entre nous de faire en sorte que ce projet se concrétise
Certains acteurs du marché et quelques États membres de l’Union Européenne ont laissé entendre que les objectifs environnementaux pourraient être suspendus pour une durée indéterminée. Par exemple, la conférence COP26 sur le climat a été reportée en 2021. Pourtant, il faut davantage d’efforts concertés pour empêcher l’échec du « Green Deal » de l’Union Européenne et orienter autant que possible les dépenses du plan de relance économique vers les domaines respectueux de l’environnement. C’est pourquoi Carmignac a rejoint les députés européens ainsi que les dirigeants de grandes entreprises et de sociétés de gestion dans « l’Alliance pour une relance verte en Europe », qui vise à accompagner et à accélérer la transition vers la neutralité climatique et des écosystèmes sains. Il incombe à présent à nos gouvernements et à chacun d’entre nous de faire en sorte que ce projet se concrétise.
Il est de plus en plus probable que, dans un monde où réduire les dividendes est à la fois financièrement prudent et « approprié », de plus en plus d’entreprises décident d’investir dans des solutions innovantes et vertueuses plutôt que de continuer à financer des activités traditionnelles dont on sait que la rentabilité s’érode. Les entreprises avant-gardistes peuvent désormais tirer parti de leur position privilégiée, étant libérées des chaînes du court-termisme.
Nous apprenons aujourd’hui à nous adapter à cette nouvelle configuration et nous tentons de définir une nouvelle normalité. Dans un tel contexte, les fonds d’investissement durables confirment leur efficacité dans la gestion des risques sous-jacents et leur capacité à générer des rendements plus résilients, précisément parce qu’ils soutiennent et financent des entreprises qui agissent pour le bien de la planète et de la société. Pour les investisseurs, il existe à la fois des raisons évidentes et la possibilité de s’intéresser aux fonds socialement responsables, qui selon nous sont les placements les plus à même de générer de solides rendements dans un monde post-coronavirus.
Pour en savoir plus sur l’investissement responsable selon Carmignac, visitez notre page dédiée :
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